Danses Orientales, Musiques, Contes...Spectacles & Cours

Danses Orientales, Musiques, Contes...Spectacles & Cours

Une culture, un art, de la poésie...la Danse Orientale!

 


 

 

"La Danse Orientale" comprend de nombreuses danses folkloriques  très différentes comme les danses Berbères, du Maroc, Tziganes, Egyptiennes...On retrouve cette danse ancestrale chez les  peuples d'Asie, d'Afrique du Nord et du Bassin Méditerranéen.



     Elles sont reconnues comme les plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Egypte, Turquie, Syrie, Irak) et du Maghreb.

 

     On pense que l'origine de ces danses remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l'ésotérisme. Très peu de sources valables d'informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour des origines et de l'évolution de ces danses.

 

 

    Les danses orientales sont traditionnellement  pratiquées par les femmes, qui expriment par cet art leur féminité, leur vitalité, mais aussi leurs sentiments, joies et peines. Il en existent plusieurs styles, dépendants du pays d'origine et aussi de mutiples fusions émergentes. De façon générale, ces dansent se caractérisent par la dissociation des parties du corps (isolations) qui peuvent bouger indépendamment l'une de l'autre.

 

     Les Français ont découvert "la danse orientale" lorsque les soldats de Bonaparte ont débarqué pendant la campagne d'Egypte. Venant d'une société relativement puribonde, la moindre nudité leur était alors perçue comme un puissant aphrodisiaque. En voyant ces femmes se déhancher langoureusement et ces sortes de tremblements généralisés alors que l'église de l'époque considérait  la danse comme une marque du démon, ils assimilèrent naturellement la danse orientale à une invitation à la prostitution. Plusieurs fois interdite et de manière trop simplifiée et réductrice appelée "la danse du ventre".

 


     Iman enseigne les Danses Orientales Egyptiennes et là encore il y en a de nombreuses!!

 

Le "SHARQI"

 

     La plus connue en occident est le "Raks el Sharqi", La Danse des 1001 Nuits!! Elle est apparue dans les Cabarets autour des années 30-40 avec ses costumes étincelants laissant aperçevoir le ventre des danseuses. Ce style inspiré de la danse classique est très aérien avec de grands mouvements de bras et de jambes. Il est fait pour le spectacle et la scène.

     Cet art compose aussi bien avec des rythmes saccadés que lents et fluides. La danseuse Sharqi peut utiliser comme accessoire un voile -ou doubles voiles-, des ailes d'Isis, des éventails en plumes ou chinois, la canne, les sagattes, le Shamadan (candélabre porté sur la tête)...

 

 

     Le Sarqi est basé sur le style Baladi, mais fut développé par Samia GAMAL, Tahia CARIOCA, Neima AKEF et d'autres danseuses dont la célébrité s'établit pendant l'âge d'or de l'industrie du film Egyptien. Ce style vint à être considéré comme le style "classique" de la danse Egyptienne. Ces danseuses furent célèbres non seulement pour leurs rôles dans les films Egyptiens, mais aussi pour leurs performances à l' "Opéra Casino" ouvert en 1925 par Badia MASABNI.

 

     Il s'agissait d'un endroit apprécié par les musiciens et chorégraphes d'influence d'Europe et des Etats-Unis qui s'engagèrent dans les performances et carrières des danseuses. Les danseuses suivantes qui basèrent leur style en partie sur la danse de ces artistes sont Sohair ZAKI, Fifi ABDOU, Nagwa FOUAD.

 

     Elles devinrent célèbres entre 1960 et 1980 et sont toujours populaires aujourd'hui. Quelques-unes de ces danseuses furent les premières à chorégraphier et pratiquer des danses avec un "orchestre" complet  et une mise en scène, ce qui a eu une grande influence sur ce qui est considéré comme le style "classique".

 

     Bien que les mouvements à la base du Raqs Sharqi n'aient pas changés, la forme de la danse continue à évoluer. Nelly MAZLOUM et Mahmoud REDA ont incorporé des éléments du ballet dans leurs danses et leur influence s'est faite sentir chez les danseurs Egyptiens modernes.

 

 

 

Le "BALADI"

 

     C'est la forme folklorique populaire du raks el Sharqi. Encré dans le sol avec des mouvements plus près du corps, il est né au 20éme siècle dans les villes Egyptiennes. Il trouve ses origines dans les rythmes, les danses et chansons traditionnelles des campagnes. Le mot Baladi, qui signifie "du pays" est à la fois le nom d'un style distinctif de danse et de musique et celui d'un rythme.

     Le Baladi exprime l'âme et les différentes facettes de la femme Egyptienne. Il fait la part belle aux émotions (particulièrement la nostalgie) et à l'expression des sentiments. Il traduit souvent l'attachement profond qui relie chacun à "sa terre", l'endroit auquel on reste attaché malgrè les déracinements.

 

     La musique baladi, tout en restant profondément Egyptienne a incorporé certains éléments occidentaux comme l'accordéon, le saxophone, la trompette et la clarinette. Par contre on n'y trouve pas le kanoun (instrument classique) ni le rebab, le mizmar et l'arghul (instruments du folklore Saïdi).

 

     Le Baladi est complexe, subtil et sophistiqué car il reflète à la fois des aspects de la vie urbaine mais aussi le mode de vie plus simple des campagnes.

    

     Il demande l'excellence technique, l'improvisation, une profonde sensibilité ainsi qu'une expressivité sachant allier des contrastes tels que: l'abandon de soi et contrôle, joie festive et profonde tristesse, force et faiblesse, ...

 

 

 

Le « Saïdi », Raks el Assaya

 

 

 

      Style traditionnel de Haute Egypte (Sud: Louxor, Assouan...) le « Saïdi », danse guerrière masculine à l'origine se caractérisant par l'usage de bâtons ou de cannes et de nombreux sauts et jeux de jambes.

 

 

 

      Apparenté à un art martial appelé le « Tahtib » les bergers utilisaient ce lourd bâton pour éloigner des troupeaux les brigands ou les bêtes sauvages.

 

Les passes d'arme se déroulent en musique et bien que la nature en soit complètement différente, ainsi que les tenants et les aboutissants, on peut rapprocher cet art martial dansé de la capoeira brésilienne.

 

Cette danse s'appelle "raqs tahtib", elle est effectuée de manière évidemment plutôt guerrière par plusieurs hommes qui se défient.

 

     Les femmes ont repris cette danse en la parodiant et en remplaçant le bâton par une fine canne plus légère. Elles n'ont pas conservé l'esprit guerrier de la danse, mais plutôt un côté malicieux, avec des petits clins d'oeil, des coups d'épaule coquins, bref, tout un jeu de séduction avec le public ou ceux qui les regardent danser.
Cette danse féminine s'appelle "raqs el assaya" (ce qui signifie: danse de la canne).

 

Plusieurs choses en commun néanmoins :

-le style reste un style rural, donc très ancré dans le sol, avec un centre de gravité très bas, des mouvements de hanches puissants. Une des caractéristiques est aussi une espèce de "rebond" en marchant alors que dans les autres styles la tête doit rester au même niveau quels que soient les mouvements.

 

-le rythme sur lequel dansent aussi bien hommes que femmes reste un rythme saidi.

 


     La musique Saidi se caractérise par des mélodies lancinantes, ainsi que par l'utilisation très typique d'un instrument particulier, le mizmar,une sorte de clarinette à un ou deux embouts qui produit des sons suraigus.
On dit que ceux qui ne supportent pas le mizmar ont été envoûtés, parce que le diable ne supporte pas le son de cet instrument.

 

 

 

D'autres instruments typiques du Saïdi:

 

L'arghul

Le Rabab

 

 

     Comme il s'agit d'un style très populaire, des danseuses le pratiquent maintenant sur des musiques modernes, dites "pop baladi". Ces morceaux de musique conservent néanmoins le rythme de base du saidi et le jeu malicieux avec le public. Depuis peu nous pouvons le voir dansé sans canne.

 

 

     Il existe bien d'autres styles en Egypte et ailleurs et ces explications sont simplifiées, rien ne vaut la pratique et une discussion autour de ces danses pour en faire ressortir toute la richesse de cette culture. Mais vous comprendrez que La Danse Orientale est un terme assez vague, disons plutôt "Les Danses Orientales"


       Les danses Orientales Egyptiennes sont dansées essentiellement par des femmes, mais aussi, de plus en plus par des hommes à travers le monde. Malgré le fait que les danseurs occidentaux voient l'Égypte comme le berceau de la danse orientale, les danseurs en Égypte ne sont pas bien vus par la société. Les Égyptiens ne considèrent pas la danse orientale comme une profession respectable et la plupart des danseurs donnant des performances pour les touristes en Égypte aujourd'hui sont des étrangers.

 

 

      Contrairement à ce que l'on peut penser, il y a de vraies techniques d'apprentissage des Danses Orientales qui ne se limitent pas à de simples mouvements de bassin. Ce sont des danses d'isolations, qui sollicitent souplesse, tonicité du buste, des épaules...bras, ventre, jambes...

 

     Certains mouvements amples demandent une souplesse extrême du dos mais l'essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu'on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur.

 

     C'est surtout un art traditionnel vivant et toujours en évolution, qui permet aux gens qui les pratiquent de s'exprimer : Joies, tristesses, souvenirs,...Une formidable palette d' émotions et une liberté d'expression infinie!!

 

 

 

    

   

 

 



25/01/2011
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